Retour d’expériences de volontariat un peu partout Belgique !
Voici les témoignages de nos jeunes partis récemment avec Bel’J, lis ces quelques lignes pour t’inspirer !
En communauté germanophone :
“En ajoutant l’allemand à ma palette linguistique, j’augmente mes chances de trouver un job qui me convienne. (…) je m’enrichis aussi sur le plan personnel en travaillant avec des Eupenois/es.”
En communauté flamande :
Témoignage de Laetitia, 25 ans (volontariat dans un centre culturel) :
“J’ai pris conscience qu’il y a une différence entre suivre des cours de néerlandais et être plongé dans la langue. Cela a confirmé mon choix de continuer l’apprentissage de cette langue en suivant des cours à la KU Leuven. Quant à la langue, ce projet m’a permis d’acquérir du nouveau vocabulaire. Ce volontariat m’a permis d’avoir un peu plus confiance en moi lorsque je dois aborder quelqu’un en néerlandais. Il est vrai qu’il reste encore un long chemin avant de me sentir tout à fait à l’aise avec la langue mais c’est déjà un 1er pas.”
Témoignage de Marguerite, 22 ans (volontariat dans un centre d’aide aux réfugiés) :
“Je trouve que le projet Bel’J est une chouette expérience qui apporte beaucoup de choses que ce soit humainement ou professionnellement aux jeunes. Pour ma part, j’envisage par la suite de découvrir les autres projets que le BIJ propose aux jeunes. Si je devais donner un conseil aux futurs candidats, c’est de ne pas hésiter à s’impliquer dans leur projet car cela le rend plus agréable et enrichissant.
Aussi, je dirais que la première des choses au départ avant de réaliser le projet est que le souhait de vouloir le faire vienne de nous et non que ce soit une obligation. Je trouve qu’être volontaire dans une structure est un engagement sérieux et responsable envers celle-ci, du fait que nous nous proposons d’apporter notre aide à ceux qui en ont besoin.”
Témoignage de Fanny, 25 ans (volontariat dans un centre d’aide aux sans-abri à Gand):
“Voulant travailler dans le secteur associatif, le projet m’a donné l’occasion de le vivre depuis le terrain, ce qui n’est pas possible à l’université. J’ai donc énormément acquis en termes de création et organisation de projets, d’animation de groupe, de gestion de réunion, d’activités créatives, etc. Par rapport à la langue, j’ai eu un peu de mal au départ mais je me débrouille nettement mieux en néerlandais depuis cette expérience. Cela m’a donné un avantage non négligeable dans mon nouvel emploi où j’ai déjà été amené à côtoyer des néerlandophones (…)
Plus concrètement, j’ai aussi appris à me débrouiller seule. Une telle immersion, même si elle se déroule à 100km de chez moi, m’a fait un bien fou. Au final, j’ai pu me créer mon petit réseau et j’en garde un superbe souvenir.
Ce genre d’expérience permet d’apprendre énormément sur soi, de s’immerger dans des réalités sociales et linguistiques inconnues mais qui forgent et font grandir. Cela alimente les compétences en termes d’ouverture à l’autre culture. Cela concrétise sur le terrain les acquis théoriques pour les fraîchement sortis de formation”.
Témoignage de Catherine, 25 ans (volontariat dans un centre d’aide aux réfugiés à Gand) :
“J’ai trouvé ça très enrichissant de vivre en Flandre. J’ai d’ailleurs prolongé mon séjour. C’est toute une partie du pays qui s’ouvre à nous. Professionnellement, c’est hyper intéressant. Sur le plan linguistique également. L’immersion est importante et très enrichissante d’un point de vue culturel”.
“Ce projet m’a permis de découvrir un peu plus la culture néerlandaise, ainsi que de tisser des liens avec d’autres jeunes néerlandophones de mon âge.”
Témoignage de Wayan, 19 ans (volontariat dans un théâtre à Anvers) :
“Mon but avec ce projet était de pratiquer mon néerlandais dans un cadre intéressant. J’ai eu un très bon contact avec l’équipe accueillante, le fait de pouvoir assister à toutes les représentations a été très enrichissant pour la langue, sans compter les contacts avec l’équipe et les clients qui m’a fait découvrir un vocabulaire propre au travail dans un théâtre.”
“Bonne ambiance d’équipe. La directrice a été très accueillante et à l’écoute, contente de recevoir une francophone qui apprenne sa langue.”
Témoignage de Jordi, 22 ans (volontariat dans une Asbl spécialisée dans l’éducation à l’environnement à Herzele) :
“Au niveau personnel, l’objectif est totalement réussi. Je partais principalement pour faire des liens et me familiariser avec des flamands afin de créer des ponts entre nous. D’un point de vue linguistique, j’ai développé une oreille plus “flamande”; je comprends plus facilement quant les gens parlent. De plus, Het Uilekot [ndlr : structure qui a accueilli le volontaire] organise durant toute l’année des activités qui m’intéressent. Je compte donc m’y rendre encore dans le futur”.
Témoignage de Mohamed, 25 ans (volontariat dans un centre socio-culturel à Mechelen) :
“Je conseille ce type d’expérience à d’autres jeunes parce que c’est un projet de vie où on peut acquérir plus de pratique de la langue, où on peut en savoir plus sur les autres communautés, comment ils pensent, leur mode de vie, les méthodes qu’ils utilisent.”
Témoignage de Mathieu, 25 ans (volontariat dans une Asbl spécialisée dans l’éducation à l’environnement à Gand) :
“J’ai enfin appris à parler néerlandais (…) J’ai également beaucoup appris sur la culture flamande. Particulièrement lors de mes nombreux échanges, j’ai pu avoir un bon aperçu de ce qui existait en matière d’offre culturelle néerlandophone pour la littérature, les films et les séries, et enfin ce qui se faisait de mieux en matière d’humour. Mon séjour en Flandre a également élargi mon horizon géographique sur la Belgique. Je perçois maintenant le territoire de la Flandre comme un territoire accessible et plein d’opportunités. J’ai rencontré des gens formidables qui m’ont donné envie de passer moi-même à l’action.” “Je pense que c’est nettement un plus sur mon CV pour de nombreux emplois.”
Témoignage de Noémie, 23 ans (volontariat dans un centre d’accompagnement des personnes handicapées à Drongen) :
“J’aime l’idée d’être plongée dans une autre langue, et pourquoi pas faire ça de manière utile. Travailler dans un environnement flamand me semble pertinent pour réapprendre à m’exprimer en néerlandais.”